Vivre chez soi lorsque l’on est atteint de la maladie d’Alzheimer

Face à la pénurie de places disponibles en structures spécialisées, de nombreux dispositifs sont déployés pour aider les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer à vivre à leur domicile le plus longtemps possible. L’objectif est d’assurer leur sécurité tout en les accompagnant progressivement dans la perte de leur autonomie.

Aujourd’hui, grâce à des aides et notamment grâce aux proches-aidants, la durée de vie à domicile des patients est de 7 ans en moyenne. La personne peut vivre chez elle lorsque la maladie vient d’être diagnostiquée et jusqu’à ce qu’elle atteigne un state moyen. Au-delà de cette période, l’institutionnalisation est vivement recommandée.

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Comment accompagner un proche atteint de la maladie d’Alzheimer ?

Votre conjoint, l’un de vos parents, ou toute autre personne de votre entourage est malade d’Alzheimer et, en tant qu’accompagnant, vous souhaitez veiller à son bien-être. De nouvelles habitudes doivent être prises pour protéger votre proche, notamment :

  • Réaménager son logement afin d’éviter les situations dangereuses et surtout les chutes. Mobilier, câbles visibles, tapis… n’hésitez pas à retirer tout élément pouvant faire trébucher votre proche, en particulier dans la salle de bains, où tapis antidérapant et barres d’appui sont les bienvenus. La circulation au sein du logement doit rester simple et sans obstacle. Par ailleurs, limitez au maximum l’accès aux objets dangereux tels que les couteaux, ciseaux et produits toxiques. Si nécessaire, bloquez tiroirs et armoires.
  • La fugue étant répandue chez certains patients, il convient de contrôler les issues (portes, baies vitrées, fenêtres).
  • Favoriser le calme en limitant la radio, la TV et d’autres sources bruyantes permet d’aider votre proche à se concentrer. Des crises peuvent survenir suite à des nuisances sonores : vous l’aidez ainsi à préserver son calme. Il en va de même pour les situations stressantes et les tensions : tentez de garder votre calme et de faire preuve de compréhension, même lorsque cela est difficile. Votre proche ne réalise pas qu’il est malade et ses réactions sont souvent disproportionnées. Il reste néanmoins très sensible à l’affection que vous lui témoignez.
  • Les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer perdent facilement leurs repères. Vous les aidez réellement lorsque vous maintenez un rythme et des repères (lever, coucher et prise des repas à heures régulières) ainsi qu’en mettant à leur disposition des horloges et calendriers.
  • La maladie d’Alzheimer a tendance à isoler les patients. Pour lutter contre cette conséquence de la maladie, encouragez votre proche à participer à des activités à domicile et à l’extérieur, avec d’autres personnes. Une structure d’accueil de jour peut vous épauler ponctuellement.

Accompagner l’un de ses proches dans la maladie est un acte magnifique et une expérience humaine riche en émotions. Toutefois, en tant que proche-aidant, cette mission est aussi épuisante : vous ne comptez plus les heures passées auprès de votre proche, souvent au détriment de votre propre bien-être, de votre vie personnelle et même professionnelle. La fatigue et les tensions s’accumulent et vous avez besoin d’aide.

Des aides pour les personnes malades ET pour les proches-aidants

Aider votre proche malade et vous soulager par la même occasion est nécessaire. Différents professionnels se tiennent à votre disposition pour maintenir l’autonomie des personnes malades d’Alzheimer et les stimuler au quotidien.

Travaillant en étroite collaboration avec les équipes médicales qui encadrent votre proche, notre société d’aide à la personne est régulièrement sollicitée pour accompagner les malades à leur domicile.

Dans le cadre du maintien à domicile des patients, l’équipe de Tenor peut assurer diverses missions :

  • Garde de jour et de nuit
  • Aide au lever et au coucher
  • Aide à la toilette et à l’habillement
  • Ménage et repassage
  • Aide aux courses, à la préparation et à la prise des repas
  • Assistance administrative
  • Aide relationnelle et accompagnement aux activités.

Cette aide complémentaire, ponctuelle ou régulière, permet notamment d’améliorer la relation patient-aidant.